Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 23:30

Qu'est-ce qui se cache là-dessous ?




La chantier cave ... qu'il a été nécessaire de protéger des intempéries ...
Pour la petite histoire, la tonnelle n'a pas supportée le vent mais nous avons quand même pu travailler à l'abris malgré la météo excécrable !



Et c'est reparti pour la maçonnerie ... ben oui, il restait encore une palette de briques.




Mise en place du hérisson en graviers 20/31,5 non lavé sur 35cm (48 tonnes).
La carrière avec qui travaille mon terrassier ne proposant pas de "lavé" dans ce calibre, nous l'avons donc lavé sur place (au moins les 5cm superficiels).




Nous avons ensuite disposer 5cm supplémentaires de 6/10 lavé (16 tonnes).
Il restera à bien dammer tout ça à la compacteuse vibrante.
L'idéal aurait été de compacter par couche de 20cm mais l'organisation aurait été plus complexe.



La photo ci-dessous montre le liège en panneau de 4cm d'épaisseur plaqué côté intérieur du soubassement et les réseaux.





Le gros tuyau que vous voyez, c'est le puits canadien.
Contrairement à ce que laisse penser l'image, nous avons du le couper en 2, car impossible de le faire passer à travers la traversée de mur après plusieurs heures d'acharnement. Les 3 manchons emboités ne devaient pas être aligné au degré près ... Il faudra donc bien veiller à l'étanchéité ...



Merci à Laurent, Charles et Jean-Philippe !





Partager cet article
Repost0
22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 19:25
L'ossature avance tout doucement. Ci-dessous le mur rez-de-chaussée Nord-Est, avec ses 3 colonnes d'appui et ses contreventements provisoires.



Pour ce mur entamé lors du stage ApprochePaille, beaucoup de temps a été passé a posteriori pour corriger les imperfections afin d'obtenir un résultat satisfaisant. Rigoureux ou maniaque je ne sais pas, mais j'aime bien les choses bien faites.

Merci à Pauline et Aurélien pour leur aide.

Voici ci-dessous le bilan suite aux vérfications et corrections faites après le stage, pendant lequel tout va très (ou trop ?) vite. Ceci dit, l'organisation et l'accueil du stage reste une expérience positive que je ne regrette pas.

  • Ne pas prédécouper les montants à hauteur fixe, car on récupère les imperfections de la maçonnerie et la différence d'épaisseurs des lisses basses. Cumulée, ces erreurs dépassent parfois 1 cm.
  • Mesurer la différence d'altitude (au dessus de la lisse basse) entre les 2 extrémités d'un mur de soubassement, et éventuellement un point intermédiaire en cas de grande longueur. Ajuster selon cette mesure, la hauteur des 2 montants aux extrémités (et éventuellement le montant intermédiaire). Ensuite travailler au cordeau, y'a que ça ce vrai !!! Ca veut donc dire tailler sur mesure chaque montant.
  • Ne pas laisser prendre les aplombs au niveau à bulle, mais systématiquement au fil à plomb.
  • Contreventer et figer les aplombs de manière "sérieuse" et très régulière sur la longueur du mur. C'est à dire pas simplement avec des planches posées au sol, mais avec des planches vissées à des points "fixes" au sol (pieux profondément enfoncés), et avec au moins 2 vis par point, car une vis résiste mal aux efforts de cisaillement et j'en ai retrouvé plusieurs cassées.
  • Faire en sorte que les lisses hautes des 2 ossatures soient de niveau. Ce n'était pas du tout le cas chez moi et cela n'aurait pas permis de faire reposer de manière uniforme les poutres et les solives sur la double ossature. Les cales ne sont pas des solutions durables à mon gout pour corriger ces imperfections.
  • Ne pas utiliser de gabarit inter-lisse (basses ou hautes), car la largeur des lisses n'est pas fixe. Ce qui importe c'est la largeur du mur. C'était donc un gabarit "extérieur" (44cm pour moi) qu'il faut faire.


Un des gros points forts de la technique GREB, c'est qu'il est facile de démonter et/ou corriger ce qui a déjà été fait !
"Défaire et refaire c'est travailler" ne dit-on pas ?  ;-))
Partager cet article
Repost0
22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 19:16
Depuis le stage de fin avril, je n'ai pu libérer que peu de jours pour travailler sur le chantier. Mais la maçonnerie du soubassement approche de la fin. Ci-dessous on voit le mur qui supportera la cloison lourde en Brique de Terre Compressée (BTC) et le poêle. Je précise que ce ne sera pas un poêle de masse, car la masse et donc l'inertie sera dans la cloison. Mais étant donné la composition de la dalle flottante et isolante (chaux-liège) il est prudent de renforcer les zones qui recevront des charges importantes.
Le "carré" du poêle sera rempli d'un hérisson de cailloux comme pour le reste du terre-plein, et c'est la seule zone de la maison pour laquelle sera coulée une dalle béton armée.

Merci à Stan et Angélique pour leur aide.




Ci-dessous on voit 2 des 3 massifs béton coulés dans des réhausses de regards béton 30x30x20, qui supporteront les poteaux bois supportant eux même la charpente (solivage et toiture).




Au chapitre soubassement il restera la cave, dont je vous montre la fouille de fondations.




Partager cet article
Repost0
27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 11:55
Ce week-end aura été rythmé par le stage organisé par l'association Approche-Paille
16 stagiaires encadrés par 3 formateurs, ont pu découvrir ou se perfectionner à la construction paille selon la technique du GREB.
Cela demandait une sacrée organisation, mais tout s'est très bien passé !

Quelques parties de murs comprenant ouvertures et angles ont été réalisées.

Nous avons commencé par disposer sur l'arase, un feutre bitumineux pour stopper les remontées d'eau par capillarité, puis nous avons ancré les lisses basses (40x100) dans l'arase par des goujons d'ancrage (chevilles à frapper) 10x96.
A noter, que si c'était à refaire, j'aurais pris le temps de trier le bois afin de sélectionner pour les lisses basses, des pièces purgées d'aubier, rectilignes et homogènes en épaisseur (dimensions constatées entre 38mm et 43mm => JC, il faudra que tu m'aides à calculer l'écart-type et la variance ...).
Toutefois, un des avantages de la technique du GREB est qu'elle permet de corriger facilement ces défauts (tout comme les imperfections de la maçonnerie), en ajustant la hauteur des poteaux tous les 60cm.



Ensuite nous avons fixé les poteaux (40x100 également, comme toute l'ossature) avec des vis 5x85 en biais.



Nous avons alors pu insérer les bottes de paille dans le tunnel créé par la double ossature.




Nous avons planté des clous galvanisés 3x60 sur le côté des poteaux et sur les lisses, pour permettre l'accroche du mortier.



Ci-dessous, on distingue les trames de verre 10x10 agrafés sur les poteaux, destinées à l'accroche ultérieure des enduits de finitions sur le bois. L'avantage de fixer les trames dès cette étape, est que les extrémités sont noyées dans le mortier que nous allons couler derrière les coffrages temporaires, et donc de leur assurer une excellente tenue.



Un mortier léger (sciure, sable, chaux aérienne, ciment) est alors versé, tassé et vibré dans l'espace de 4cm entre le coffrage temporaire et les bottes de paille). Ce mortier permet de protéger la paille tout en la laissant respirer, mais permet aussi de contreventer l'ossature en s'accrochant aux clous précédemment plantés sur le coté des poteaux.
Des feuillards mettaliques (qu'on ne voit pas sur la photo) sont placés au dessus de chaque rang de bottes de paille, pour éviter l'écartement des montants de la double ossature.



L'assemblage de tous les éléments cités précédemment, assure une excellente cohésion de l'ensemble de ce système constructif particulièrement astucieux, modulaire et techniquement accessible à tous.


Et voici ci-dessous, le groupe au complet (merci à tous) et le résultat du décoffrage du mortier. Ce dernier n'est pas parfait, mais les trous se rebouchent très facilement, à la truelle ou à la taloche.
Ce mur brut de décoffrage recevra plus tard, 2 couches d'enduit de finition à la chaux.




Et la suite ?
Avant de continuer l'ossature, nous allons devoir finir le soubassement intérieur, la mise en oeuvre des réseaux et le hérisson. N'hésitez pas à vous manifester si ces étapes vous intéressent.
Partager cet article
Repost0
23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 22:11
Le bois a été livré. Presqu'une semi-remorque complète !
D'ailleurs un grand merci aux voisins du village qui m'ont aider à décharger (avec le Manitou notamment) ! Il est fort probable que nous aurions été beaucoup plus "isolés" dans un lottissement que dans notre nouveau village dans lequel on constate un véritable esprit d'entre-aide !



Pour revenir au bois, il s'agit de Douglas, qui a poussé en France (en Sologne) et qui a été scié à 20km du chantier (Moncoutant - Scierie Touchard - à recommander !!). C'est un bois naturellement résistant, ne nécessitant pas ou peu de traitement.

Etant dans une zone potentiellement infestées par les termites, j'ai opté pour un traitement supplémentaire des lisses-basses (pièces de bois disposées horizontalement sur le soubassement).
J'ai utilisé du "Termibio" de Biofa qui n'est pas un insecticide, ni un répulsif, mais un produit qui change la structure du bois pour le rendre inattractif aux insectes et résistants aux champignons. C'est un produit naturel alcalin à base de sels et silicate de potassium, cellulose, lignine et extraits de plantes.

http://www.biofa.de/fra/produit/fichtec/ft1030.pdf




Un bidon de 5L de concentré aura été amplement suffisant pour l'ensemble les lisses basses non rabotées, avec passage de 2 couches sur chaque face.

Un autre produit équivalent (voire meilleur, mais plus difficile à trouver) est Woodbliss de Galtane : http://www.ecodis.info/Fiches-Techniques/TRAITEMENT-MINERAL-DU-BOIS.pdf
Partager cet article
Repost0
19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 18:28
L'arase béton/pouzzolane est terminée ! Ouf !
Le beau ceinturage aura donc 1 semaine pour sécher, avant que les stagiaires ApprochePaille ne percent dedans pour ancrer les lisses basses de l'ossature.
C'est un peu juste comme délai, mais suffisant d'après les tests que j'ai effectués.
Merci à Pascal et merci à Katja pour leur aide, malgré la météo capricieuse !







Partager cet article
Repost0
16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 22:21
Aujourd'hui  :
 - coulage du béton dans les briques poteaux
 - déversage et tassage du liège en granulés entre les 2 murs de soubassement (il en aura fallu 11 sacs de 250L soit 2,7m3, soit 2 fois plus que prévu !!!)
 - mise en place d'une partie des coffrages pour l'arase.

Merci à Thierry et Benou pour leur aide.



Partager cet article
Repost0
15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 22:56
Ca y est ! Toutes les briques du double mur périphérique sont posées !



Merci Pascal pour ton aide !




Ce n'en est pas pour autant fini pour les briques, car il reste le soubassement de la cloison lourde du séjour, les massifs intérieurs, et la cave. Mais on verra ça un peu plus tard ... La priorité est de couler rapidement l'arase afin qu'elle ait le temps de sécher pour pouvoir y ancrer l'ossature bois lors du stage ApprochePaille du 25 et 26 avril !

Il y a du boulot en prévision pour le week-end à venir !
 
Partager cet article
Repost0
6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 21:59
Quelques nouvelles du soubassement ... et notamment la mise en place des fourreaux de passage de gaines qui est terminée. Je peux donc attaquer le 2eme et dernier rang.

Détail des fourreaux (ou traversées de mur) en diamètre 110 pour le passage des arrivées de réseaux (eau, électricité, téléphone), à placer hors-gel bien entendu pour l'eau, donc le plus bas possible. L'intérêt du fourreau est de ne pas sceller les gaines dans le mur, mais de les fixer avec un mastique souple qui autorisera de légers mouvements de terrain sans casser les gaines.
On voit aussi sur cette photo, le 2eme rang bien entamé au Nord-est, et le goudron bitumineux appliquée sur le 1er rang. Je sais, ce n'est pas le produit le plus écologique qui existe, mais c'est très efficace pour stopper les remontées d'eau par capillarité dans les briques. Moins de 2L auront été nécessaires (beaucoup moins de goudron que pour une toiture végétalisée écologique par exemple). C'est le même produit que celui utilisé notamment pour protéger les pieds de piquets en bois.



Détail des fourreaux : puisage citerne récupération eau de pluie et électricité pompe citerne.



Détail du fourreau de canalisation d'évacuation des eaux usées.




Et enfin la traversée de mur pour le puits canadien en diamètre 200, avec une pente de 45°. Il aura fallu en plus de la traversée de mur de 37cm fournie avec le puits canadien, 2 manchons de 200 emboités de chaque côté pour franchir les 44cm de mur (49cm avec la pente).




Et enfin, merci à Pauline & Aurélien, et merci à Emilie & Julien, pour leurs coups de main les 2 derniers WE de mars.







 


Partager cet article
Repost0
26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 19:19
Devant l'insistance générale des accrocs à ce blog, voici quelques nouvelles du soubassement en photos.
Bon ça n'avance pas très vite quand on est pas un pro, et que l'on souhaite quand même faire un boulot propre, sérieux et précis, mais je suis plutôt content pour l'instant.

Vue générale. Presque 1 rang de briques tout autour de la maison ...



Détail du double mur Nord-Est, vu d'en haut ....



... puis vu d'en bas.


Partager cet article
Repost0

Présentation

Un blog de plus sur la construction d'une maison écologique en paille ?

 Nous avons été très heureux de pouvoir bénéficier de l'expérience d'autres auto-eco-constructeurs avant de lancer notre propre chantier, c'est désormais à notre tour de partager.
Ce blog permettra aussi à notre famille et nos amis lointains de suivre l'évolution de notre maison à cheval entre la Vendée et les Deux-Sèvres, et sera sûrement le moyen de faire de nouvelles rencontres.

En effet ce chantier se veut participatif ... c'est à dire que nous acceptons volontiers tous les coups de main (des petits bras, des gros bras, des débutants, des confirmés, des curieux, ...), contre des moments de convivialité, les repas et toute notre reconnaissance ;-)

N'hésitez pas à nous contacter ou à nous laisser vos commentaires sur ce blog.
( xfleblon -chez- yahoo.com / 06.06.64.89.17 )

Recherche